Paul François, Président fondateur de Phyto-Victimes
Pendant 10 ans, Paul François n’a eu de cesse d’être le porte-parole de centaines de professionnels victimes des pesticides.
Pionnière dans la défense des victimes, l’association a permis au fil des années de briser l’omerta autour des maladies en lien avec les pesticides.
Pour la première fois à l’échelle mondiale, la responsabilité de Monsanto est reconnue dans l’intoxication de Paul François.
Il s’agit sur le papier d’une véritable victoire pour les victimes des pesticides mais dans les faits les firmes s’en tirent à bien !
Attaché à la défense des droits des professionnels victimes des produits phytosanitaires, Phyto-Victimes dénonce le dernier jugement rendu. La justice autorise aujourd’hui une multinationale privée, à déduire de sa condamnation les versements de la MSA perçus par Paul François au titre de son accident du travail.
” La question est donc posée : les cotisations sociales du monde agricole permettent-elles à Monsanto de s’exonérer de ses responsabilités financières ? “
La MSA soucieuse de garder un équilibre financier de ses ATMP (accidents du travail, maladies professionnelles), demandera-t-elle le remboursement de ces sommes au fabricant ?
La dangerosité des pesticides s’arrête-elle aux frontières de l’Union Européenne ?
L’interdiction d’un pesticide au sein de l’UE, n’empêche pas sa commercialisation au-delà des frontières européennes, et ce malgré une dangerosité prouvée pour la santé des utilisateurs !
Confrontée au quotidien aux conséquences dévastatrices des pesticides sur la santé, l’association Phyto-Victimes déplore ce constat.
Il est intolérable d’intoxiquer et de créer sciemment des malades des pesticides en exportant des produits dangereux dans des pays aux législations plus laxistes.
Phyto-Victimes demande aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités pour enrayer l’épidémie de victimes des pesticides.
3 Comments
Pure honte ! Non seulement Monsanto met sciemment des produits toxiques en circulation, le paysan, lui, paie ses cotisations MSA. Lorsqu’il y a maladie provoqué par les produits Monsanto, elle paie ce qu’elle doit au paysan malade. Mais, n’est-ce point merveilleux, le paysan qui l’attaque pour le préjudice est condamné à rétrocéder ses indemnités à la société malfaisante. On marche sur la tête et vous voulez qu’on en arrive pas à faire justice soi-même ??? Honte à la Justice, aux juges et à cette société de “merde” qu’est Monsanto ! Et je pense que çà va faire jurisprudence ??? Avis aux amateurs qui veulent empoisonner le monde, ils ont l’aval de la Justice. Pauvre France ! Pauvre Monde ! Il est temps de renverser toutes ces multinationales qui nous gouvernent !
Puisses les agriculteurs boycotter les pesticides pourre le salut de leurs santé et la vitalité de leurs terres, sans oublier le respect des consommateurs. Thierry
Juste honteux ce jugement mais on commence a etre habituer a ce genre de décision scandaleuse. Respect à Paul François pour son courage et sa détermination.