Cher.e.s adhérent.e.s, cher.e.s ami.e.s,
Avant tout permettez-moi d’avoir une pensée pour toutes celles et tous ceux qui actuellement doivent faire face, en plus de leurs pathologies, au confinement et à l’isolement.
Si je m’adresse à vous aujourd’hui, c’est que, depuis quelques mois, pour des raisons de santé et personnelles , je ne peux assumer pleinement mes fonctions de président de l’association Phyto-Victimes.
Je souhaite remercier l’ensemble du conseil d’administration et les quatre salariées de notre structure pour avoir fait fonctionner l’association malgré mes carences.
En novembre dernier j’avais proposé à Antoine LAMBERT, notre vice président, de présenter ma démission lors de la prochaine assemblée générale .
Comme vous le savez, nous ne pouvons organiser l’assemblée générale le 4 avril prochain pour restriction sanitaire. Pour cette raison, et en accord avec les membres du conseil d’administration, j’ai proposé en date du 17 mars ma démission en tant que président.
Bien évidemment nous aurions voulu que cela se passe dans d’autres circonstances, mais nous devons avant tout penser au bon fonctionnement de Phyto-Victimes.
Ce n’est pas une page qui se tourne, car je fais confiance à l’équipe actuelle (membres du conseil d’administration et salariées) pour faire perdurer les fondements pour lesquels il y a 9 ans nous avons créé l’association Phyto-Victimes.
Je sais également que tous ceux et celles qui nous ont soutenu jusqu’à aujourd’hui continueront de le faire, et que l’association aura, dans le futur comme par le passé, un rôle essentiel dans la reconnaissance des méfaits des pesticides sur la santé des professionnels.
Pour ma part, même si cela m’a épuisé, je suis fier d’avoir participé à cette aventure. Je n’oublie pas tous ceux qui étaient présents le 19 mars 2011 et les années qui ont suivi, en participant à construire les fondations de cette association inédite en Europe.
En présentant tous mes vœux de réussite à tous les membres de l’association, je vous dis à bientôt.
Paul François
Crédit photo : Philippe Laurençon